La plupart d’entre vous ont en tête la consigne pour le verre : Cette petite taxe comprise dans le prix d’achat, qui incitait les enfants des années 50 à ramener la bouteille en verre chez l’épicier pour récupérer quelques piécettes. Ainsi, la bouteille après avoir été nettoyée, pouvait être réutiliser localement. Ce système a été totalement abandonné pour le particulier en 1992.
Or, le retour de la consigne, non plus pour réemploi mais pour recyclage, imaginé par le gouvernement dans le cadre du projet de loi pour une économie circulaire présenté par Brune Poirson, vise non pas le verre, mais les bouteilles plastiques voire les canettes.
Ce projet à l’initiative des industriels de boissons et de la grande distribution demandera au consommateur de ramener ces déchets au magasin muni d’une borne de collecte de bouteilles et de canettes privant ainsi la collecte sélective mis en place par votre collectivité de ces matériaux rentables.
Si ce projet se met en place sur l’ensemble des plastiques (PET clair et foncé ainsi que sur le PEHD), nous avons estimé la perte financière sur le périmètre du Syvalom à 3,1 millions d’euros/an soit 9 €/habitant/an.
Pour plus de précisions, découvrez la plaquette créée et éditée par le Syvalom : “Consigne sur les bouteilles en plastique : Quel impact pour les collectivités ?”
Nous l’avons largement diffusée au Carrefour des élus (30 et 31 août) organisé dans le cadre de la Foire de Châlons et à notre dernière assemblée syndicale (2 septembre) afin d’alerter nos élus sur ce véritable non-sens économique et environnemental.
Vous pouvez également télécharger la note AMORCE – Pourquoi le projet de « retour à la consigne » pour les bouteilles en plastique pose vraiment question ?